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l'aube d'un jour ordinaire [libre]

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Message  Vincent Mayfair Mar 2 Juin - 22:30

Dissimulé sous un épais manteau de nuages, le soleil se levait progressivement sur Woodhill, sans pour autant l’inonder de clarté. Cependant, les âmes qui peuplaient ce sympathique petit village commençaient déjà à s’éveiller, pour s’agiter. Dans quelques heures, on appellerait les fidèles pour la messe du matin, et les enfants partiraient à l’école avec des pieds de plombs. Telle était la routine ici à Woodhill, un village comme les autres… Totalement identique aux autres ? Certes non ! Le village Ecossais recelait un mystère digne d’une légende mythique : le manoir MacGee. Certains disaient qu’il habitait des sorcières et autres démons, tout droit sortis de l’enfer de Dante. La minorité du village n’avaient simplement pas d’opinion à ce sujet. Dans ce désordre chaotique, qui donc pouvait bien avoir raison ?
Bien loin de l’atmosphère énigmatique du manoir MacGee, un jeune homme sortait progressivement de son sommeil profond. Au milieu des draps froissés d’une chambre de l’auberge, Vincent Mayfair s’éveillait en douceur. Ses paupières se relevèrent lentement pour dévoiler deux iris couleur de miel. Quel jour était-ce encore ? Le temps s’écoulait si lentement ici qu’il en perdait toute notion. Le jeune homme se leva lentement et alla ouvrir la fenêtre. Aussitôt une bourrasque d’air frais pénétra dans toute la pièce, agitant entre autre, l’étoffe de sa chemise de nuit. Il aimait sentir se vent froid lui picoter la peau, cela valait n’importe quel réveil du monde. Vincent se saisit alors du paquet de cigarette laissé dans la poche de son manteau pour la fumer tranquillement, non loin de la fenêtre. Ce rituel, il le répétait silencieusement chaque matin. Durant ce court moment où ses doigts effilés disposaient du fin cylindre, et où ses poumons pouvaient se réjouir d’inhaler lentement ses vapeurs toxiques, ses pensées voyageaient loin au-delà de Woodhill. Elles traversaient les champs, les forêts et les océans comme un millier d’oiseaux, toujours plus loin, si loin qu’il ne pouvait plus les rattraper.

Vincent écrasa sa cigarette dans le cendrier prévu à cet effet, non sans un sourire accroché aux lèvres. Cela faisait près de quelques mois qu’il résidait à Woodhill et jamais il ne s’était senti aussi si proche de lui-même. Le jeune homme avait abandonné ses soucis à Londres, les chiffres, l’économie, tout était resté là-bas. C’était dans ce petit village Ecossais que se trouvait l’accomplissement de ses rêves littéraires. Loin de la ville et de son chahut bruyant.

Après un passage dans la salle de bain, le londonien revêtit un costume propre. Un pantalon noir, une chemise blanche, un gilet noir et bien entendu son manteau sombre. Il se souvint qu’à Londres, on le nommait parfois « le corbeau » pour son accoutrement sombre et également pour se référer à la nouvelle d’Edgar Allan Poe. Vincent Mayfair attacha alors vite fait sa chevelure d’ébène et choisit un ouvrage sur une des étagères. Ceci fait, il descendit prestement au hall de l’auberge. L’endroit était chaleureux et propice à la conversation. Il salua le tenancier de la tête et commanda un thé. Ensuite, le jeune homme alla se placer à sa table favorite, isolée dans un coin du hall. Le tenancier lui apporta le thé en lui souhaitant bonjour d’un ton bourru.


"Merci beaucoup. "

Même en quelques moi, Vincent avait été incapable de se débarrasser de son accent londonien. Il faut dire que les écossais massacraient totalement la langue anglaise, et il se gardait de leur dire. Parfois il devait leur demander de répéter plusieurs fois une phrase, tellement ils mâchaient leurs mots comme s’il eut s’agit de vulgaire sons sans importance. Il porta la tasse à ses lèvres. Au moins le thé n’était pas mauvais, il pourrait se consoler de l’élocution épouvantable des écossais en se noyant dans le thé…
Machinalement, le jeune homme ouvrit le livre qu’il avait apporté. Les matins calmes étaient parfaits pour un peu de lecture, surtout avec un bon thé ! Il s’agissait d’un de ses ouvrages préférés : le portait de Dorian Gray par Oscar Wilde. Vincent sirota quelques gorgées de thé avant de se plonger dans sa lecture.


"Juste un chapitre pas plus…" se sermonna-t-il. Il avait encore des choses à faire.

Ah…Oscar Wilde, quelle sensualité ! Quel sens de l’intrigue…Un léger sourire sur les lèvres, Vincent Mayfair épluchait les pages d’un regard presque amoureux, ses pupilles caressant l’harmonie des mots.
Déjà le monde n’existait plus.
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Message  Duncan Mac Dwyken Sam 6 Juin - 22:46

Ce matin la le constable c’était lever comme d’habitude au aurore, une vie passer dans de dur labeur qui réclamait d’être prêt avant l’apparition du soleil ne s’effaçait pas en quelque années. Duncan avait très vite retrouvé cette habitude, les citoyens « mécontent » de la présence du manoir Mac Gee passait souvent pour le réveiller, ils voulaient tous que la paix revienne. Pourtant ce manoir n’était pas apparut en une nuit, la paix avait t’elle vraiment exister ? Mais le plus gros problème était bien entendu les pensionnaires de ce dit manoir, leur différence flagrante dérangeait les mœurs de ce petit village plus qu’elle ne gênait. Ces pauvre gens voyait le mal partout, bien entendu chaque petite catastrophe comme une pluie trop tardive à arriver leur était mit sur le dos. Certes il était quand même franchement différent voir même pour certains plutôt effrayant lorsqu’on les croisait pour la première fois, le constable avait eu de nombreuse sueur froide au début de son affectation ici. Rester seul avec l’une de ces personnes était stressant, voir même inquiétant mais il s’y était fait avec le temps, même si parfois certaine surprise n’était pas à exclure.

Ce matin tandis que l’astre d’or commençait à pointer le bout de son nez, ce battant pour transpercer les nuages présent. Duncan quand à lui était en train d’arpenter la rue principal de Woodhill come à son habitude, c’était devenu une véritable petite tradition, tout les matins commençait par la même chose. Le constable vérifiait que le village était calme comme à son habitude pour finalement aller à l’auberge. Il descendait la grande rue d’un pas sur, sa canne heurtant le sol en harmonie avec ses foulées. Il avait une tenue impeccable comme à son accoutumé, sa posture était ferme, le dos bien droit, son pommeau fortement maintenue et sa démarche impeccable et régulière, cependant il fallait noter que cet homme dégageait ou tout du moins essayait de dégager une certaine classe qui n’était pas accessible à tout le monde. Il traversa la rue principal du village d’un pas lent observant tous ce qui aurait put changer depuis la veille, mais le village était si l’on peut dire comme à l’accoutumer. Duncan salua quelque uns des villageois qu’il avait apprit à connaitre durant son voyage puis finit par s’engouffrer dans l’auberge du village, il comptait bien ce restaurer avant de poursuivre sa journée.

Le constable c’était engouffrer dans l’auberge du village, comme à son accoutumé elle n’était que peut fréquenter à cette heure. Les villageois étaient plutôt au champ ou en train d’œuvrer à leur tache matinale et quotidienne. Le rez de chausser de l’auberge comme à son accoutumer était bien ordonner et l’on pouvait sentir la douce et envoutante odeur de nourriture qui commençait à embaumer le bâtiment. Le regard du constable finit rapidement par s’arrêter sur l’une des seuls personne présente ce matin en dehors des éternels habituer qui tenait ce lieu. Cet homme venait de commander un thé qui lui fut vite servit par le tenancier quelque bourru à cette heure de la journée. L’homme en était un point douter un anglais, seul ceux-ci commençait leur journée avec un thé. Cet homme Duncan l’avait déjà croisé à quelque reprise dans le village et avait supposé qu’il n’était que de passage, il c’était tromper et il le regrettait, il devait accomplir son devoir et s’assurer de l’identité de cet homme. Les nouvelles tète n’était pas spécialement les bienvenue par ici surtout si il s’annonçait pas comme nouveau villageois.

L’étranger dégageait une certaine prestance dans ses vêtements finement tailler, même si la noirceur de ceux-ci ne faisait que rendre son teint plus pale, il ce mariait cependant parfaitement bien avec sa longue chevelure ébène. C’était peut être voulut après tout, en tous cas il dégageait une certaine aura qui tendait à croire qu’il n’était pas sortit de la fange, le constable avait l’œil maintenant pour ce genre de chose. Il fallait cependant lever le voile sur le mystère de son identité, l’écossais ce dirigea donc à la table du jeune homme d’un pas vif avant de s’arrêter face à lui. L’homme ce motivait à ne lire qu’un chapitre de son livre et son accent était clairement ce lui d’un sujet de sa majesté, sa diction était lente et parfaitement articuler, rien à voir avec la manière rapide et de hacher les syllabe dans cette partie la du Royaume-Uni. Duncan prit donc le temps de s’éclaircir la gorge avant de prendre la parole d’un ton lent et compréhensif.

« Puis je prendre place à votre table ? »

Ce fut une question poser par simple politesse, le constable n’attendit pas la réponse avant de tirer la chaise qui racla le sol pour finalement y prendre place. La posture de l’écossais fut noble et sur fut avec délicatesse qu’il posa son haut de forme sur la table, puis ce fut sa cane et enfin il poussa le tout doucement pour qu’elle ne gène personne. Son regard était en revanche perçant et le temps de silence volontaire, il détaillait l’homme qui lui faisait face, en quelque sorte il tentait de lire son âme, était t’il à sa recherche ? Si c’était le cas il cachait bien son jeu, l’écossais lui trouvait un air trop candide pour avoir d’arrière penser. Il commanda donc d’un ton ferme son whisky matinal au tavernier qui l’apporta rapidement en le saluant d’un ton amical. Le constable porta un regard qui ce voulait chaleureux avant de reprendre la parole d’un ton bien plus polit et moins sec que lors de sa première phrase :

« Je vous prie de me pardonner mon attitude quelque peut cavalière et déplacer de m’être imposer à votre table, mais lorsque je vous ai vue je me suis tout de suite dit que vous étiez quelqu’un qui méritais d’être connu. Les gens de votre stature ne sont pas légion, sa me rappel un peut le faste auquel j’ai assisté lors de mes pégrénation dans l’Angleterre. Mais permettez moi de me présenter, Je suis le constable de la ville, Duncan du clan Mac Dwyken. J’ai le regret de vous annoncer d’ailleurs que vous êtes en infraction, il est de coutumes ici de venir s’annoncer pour des séjours prolongés. »

Le constable avait beau être tout miel son regard restait perçant et son visage fermer, le genre de visage méfiant et qui avait vu de nombreuse chose moche dans sa vie. Le ton pouvait mentir, mais le visage trahit toujours à plus forte raison lorsque l’on ne faisait rien pour le dissimuler. Duncan s’annonçait toujours ainsi, un petit stratagème pour prouver qu’il n’était pas à prendre à la légère.

« Vous êtes anglais je présume ? Enfin il m’a semblé reconnaitre votre accent et le thé de bon matin ne trompe guère. Quel bon vent vous amène à séjourner de façon prolongé dans notre paisible village ? »
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Message  Vincent Mayfair Dim 7 Juin - 18:14

Vincent Mayfair se laissait emporter sans la moindre résistance dans l’univers feutré, distingué et au combien envoûtant d’Oscar Wilde. Le seul véritable roman de sa carrière… Quelle fée s’était penchée sur son berceau pour lui offrir un tel talent ? Cette façon de remettre en cause l’essentiel…et surtout ce sens de l’esthétique incomparable ! Chaque page, chaque mot devait être apprécié comme un joyau à la pureté inimitable. Lorsque le jeune homme se plongeait de cette façon dans un ouvrage, un sourire mystérieux se dessinait furtivement sur ses lèvres. Lire un livre…c’était une façon de connaître l’auteur intimement, même post mortem. Pendant un bref instant, il effleurait le génie d’Oscar Wilde qui laissait transparaître ses espoirs et ses rêves à travers les mots. Quand Vincent était dans un tel état de concentration, on ne pouvait lui arracher le moindre mot. La réalité devenait un cauchemar éphémère ou bien un mauvais souvenir. Cependant une voix et bruit sourd particulièrement désagréable l’arrachèrent à cette fascinante contemplation littéraire. Ses iris ambre quittèrent à regret les pages noircies de caractère pour se poser sur l’intrus qui s’asseyait désormais à sa table. Vincent n’avait jamais vu cet homme, à vrai dire, il ne connaissait très peu de personne à Woodhill. Cependant, en un regard, cet individu lui fit une très forte impression. L’homme se tenait droit, presque raide, son apparence était soignée. Sans doute venait-il d’une classe privilégiée, étant donné son chapeau haut-de-forme et sa canne au pommeau doré. Mais ce qui le glaça sur place fut son regard. Dur et sévère. Il s’agissait exactement du même regard que son père lui lançait quelques fois. Aussitôt, le jeune homme ferma son livre. Il était très impoli de poursuivre sa lecture, alors qu’un gentleman s’apprêtait à converser avec vous.

"Oui…bien sûr…" , dit-il bien que ce fut inutile.

L’homme se mit à parler lentement, en articulant bien ses mots. Sans doute était-il au courant de son origine Anglaise. C’était évidemment délicat de sa part de faire des efforts d’élocution. L’homme commanda un whisky. Typiquement Ecossais de déguster un alcool fort dès le matin. Vincent, quant à lui, sirota de nouveau le thé qu’il avait négligé pour sa lecture matinale. Par la suite, l’homme entama un soliloque dans lequel il s’excusait de sa conduite, se présentait, insistant un peu sur ses origines nobles. Le constable Duncan Mac Dwyken. Il parlait bien…Et pourtant Vincent évitait soigneusement le regard qu’il sentait peser sur lui. Ce sentiment d’être jugé sous toutes les coutures… Il espérait l’avoir fui en venant ici. Il pensait avoir fui ces fantômes, mais apparemment, même les distances n’y venaient pas à bout. Le jeune homme ne laissa pas ses émotions transparaître et avala une gorgée de thé pour se donner une contenance. Duncan poursuivit son soliloque avec une cette politesse exagérée qui convenait parfaitement aux Anglais comme lui. Toutefois et malgré l’impression austère qu’il éprouvait à son égard, le jeune homme s’adressa à lui de façon polie et naturelle. Il n’allait tout de même lui montrer qu’il l’impressionnait.


"Je suis enchanté de faire votre connaissance, Sir Duncan Mac Dwyken." Il esquissa un léger sourire. "Mon nom est Vincent Mayfair et…vous avez parfaitement raison concernant mes origines, je suis bel et bien Anglais. J’imagine que votre perspicacité vient de votre métier. A moins que ce ne soit le contraire", dit-il pour plaisanter.

Bien qu’il ait plaisanté, Vincent ne se sentait pas vraiment à l’aise. En réalité, cette conversation lui rappelait beaucoup celle qu’il entretenait avec des gens de sa condition lors des réceptions. Elle sonnait faux, manquait d’authenticité. Duncan était en train de le juger, il le sentait. Quoiqu’il en soit, il adoptait la même attitude que d’ordinaire, choisissant soigneusement ses mots afin de ne pas exprimer ce qui pourrait lui faire du tort.


"Et je vous remercie de votre avertissement. J’ignorais qu’il était indispensable d’aller s’annoncer."

C’était vrai. C’était son premier voyage seul, alors il n’était pas encore habitué à ce genre de choses. De plus, le droit ne l’avait jamais vraiment attiré…C’était beaucoup trop cartésien, sans compter le nombre de poignards cachés dans ces déclarations obscures. En fait, il était parti sur un coup de tête. Les personnes à l’âme artistique ont un penchant pour la spontanéité plutôt que la préméditation. Et c’était bien ce qui lui causait du tort…Autrefois il exprimait ses pensées sans aucune crainte, désormais il savait à quel point on peut payer cette sincérité. Surtout avec des opinions aussi tranchées que les siennes dans un milieu aussi rigide. Le jeune homme porta de nouveau sa tasse de thé à sa bouche avant de continuer.

"Quant à la raison de ma présence et bien…", il marqua une pause, fixant le fond de sa tasse de thé "j’ai l’intention d’écrire un roman et je suis venu chercher l’inspiration ici, à Woodhill."

Après tout, il ne s’agissait pas vraiment d’un secret. Pourtant, Vincent avait un certain goût pour le mystère et après tout, son projet pouvait ne pas plaire à tout le monde. C’était en partie ce qu’il craignait. Pour le reste, il s’agissait seulement d’une sorte de pudeur irraisonnée. Le jeune homme comprit que cette révélation sonnait comme un lourd aveu. Cela ne devait pas l'être. Pourquoi réagissait-il comme un enfant sous les yeux intimidant de son père. Il n'était plus un enfant, il avait grandit et son coeur s'était également durci. Quant à son père, l'amertume du passé devait cesser de le tourmenter de cette façon. Pour la première fois depuis l'entretien, il se heurta au regard sévère de son interlocuteur sans la moindre crainte, sans le moindre trouble. Un sourire annonça la suite.

"Dois -je également remplir une sorte de formulaire concernant cela ?"
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Message  Duncan Mac Dwyken Lun 8 Juin - 19:22

A peine fut t’il installer que Duncan eu l’étrange surprise de voir l’homme refermer son livre, il était évident que cet étranger avait le sens des convenances. Ce simple acte de politesse renforçai que d’avantage ce qui sautait aux yeux, cet homme n’était pas le premier paysan venu, non il avait reçut une éducation. Une chose que l’usurpateur n’avait pas reçut lors de sa jeunesse, il l’avait appris certes, mais pourtant entre sa façon de faire et celle de l’étranger il y avait ce fossé qui ne pouvait être franchit par l’imitation. L’observer permettrait peut être de rentrer un peut plus dans cette sphère très fermer. Cependant il y avait quelque chose d’étrange une certaine appréhension peut être, le constable avait l’habitude de cette attitude, il l’avait souvent ressentit. C’était celle des gens qui ce sentait mal à l’aise d’être en sa présence, un mal aise qu’il découvrait généralement, celui de ce trouver face à quelqu’un envers qui la vie avait été dure et cruel. Pourtant Duncan décida de ne rien relever et de continuer comme si de rien était, il n’était pas la pour sa mais juste pour s’informer.

L’homme commença à ce présenter en le nommant lui Duncan le pécore « Sir », son égo ce gonfla à ce simple mot, son manège marchait on croyait vraiment qu’il était né du bon coté de la barrière. Son ego ce dégonfla tous aussi rapidement cependant, un petit sourire en coin était apparut et il ne savait comment il devait l’interpréter, de la moquerie ? Ou bien de l’indifférence ? Il préféra laisser couler car l’homme venait enfin de décliner son identité, il ce nommait Mayfair et comme son intuition lui avait fait pressentir il était anglais. Son ton courtois enchainait sur la remarque qu’il était fascinant qu’il soit aussi vite sur de ses origines, il n’y avait pourtant la rien de bien sorcier. Il n’y avait bien que les anglais pour avoir une diction si prononcer et pour boire de l’eau aromatiser de si bon matin. Ce fut d’un ton calme que l’écossais répondit à la question qui lui était posé :

« Il ne s’agit la aucunement de perspicacité, juste de vécu j’ai vécu quelque temps en Angleterre et votre accent change radicalement comparer à celui de nos terre. Quand à mon métier il ne vient nullement de la disons plutôt que ce fut une obligation. »

Sur ses mots le constable croisa les doigts en attendant la suite, il était pour le moment songeur. Son instinct lui avait fait penser que l’homme face à lui était plutôt mal à l’aise, pourtant ce n’était pas le cas, il en était même à plaisanter, une manœuvre qui était surement la pour détendre quelque peut l’atmosphère. Duncan n’était pas du genre à ce dérider si facilement, la il ce demandait si il ne devenait pas trop sur de lui pour ce tromper autant. Sa le gênait généralement il savait analyser les gens et la il venait de ce tromper. Ce fut machinalement qu’il prit son verre pour le porter à ses lèvres et qu’il commença à boire pour ce ralentir rapidement sa lever de verre. Il avait tellement été absorbé par sa réflexion qu’il avait faillit retrouver ses vieille habitude à vider son verre d’une traitre, décidément ce Vincent le distrayait trop ou plutôt sa seule présence l’intriguait plus que de mesure. Duncan reprit vite le cours de la discutions en reposant son verre, le jeune homme le remerciait de l’avoir avertit quand à sa situation et s’excusait de son oubli par un jolie pirouette indiquant qu’il n’était pas au courant de ce faite. Maintenant c’était sur ce Mayfair était un authentique garçon de bonne famille qui ne connaissait rien à la vie en dehors du cercle de la haute société.

« Il n’y a aucun mal monsieur Mayfair, sa fait partie aussi de mes attribution que de prévenir avant de sévir. Je devine donc que c’est votre premier voyage dans nos belles contrées, il est toujours difficile de s’adapter aux lois d’une nouvelle province. »

Le constable laissa ensuite terminer Vincent avant de rajouter quelque mots que fut-ce, ainsi donc c’était un écrivain, voila qui était plutôt ennuyeux. Nombreux était les écrivains qui intégrait des personnages dans leur romans qui n’étai en faite que de pale copie de personne réel qu’il avait à peine retouché. Il y avait donc un risque que le fuyard qu’il était s’y retrouve même si celle-ci restait infime. IL ne restait pour le moment qu’à prier pour que ce romancier trouve une inspiration fulgurante et invente tous de A à Z. IL fallait pourtant pas trop espérer, ce moment prononcer d’hésitation quand à la raison de sa présence marquait qu’il avait une véritable idée derrière la tète et apparemment il n’était pas disposer à la partager. Qu’à cela ne tienne il finirait bien par la découvrir tous seul sans l’aide de personne, les gens finissent toujours par ce trahir et il en était la preuve vivante, sa petite vie de faux riche avait été interrompue à cause d’un seul faux pas, mais la n’était pas la question.

« Un écrivain comme c’est intéressant, les lettrer de Woodhill ne manqueront pas d’être enchanté de votre présence et voudront vous rencontrer. J’espère pour vous que vous trouverez l’inspiration dans le calme de notre campagne. Car je suppose que vous êtes justement ici pour fuir l’atmosphère étouffante de la ville Mr Mayfair ? Il y a de nombreux quoi très sympa à voir dans les environs, je vous déconseil pourtant de vouloir visiter le manoir Mac Gee. Sinon ne vous en faite pas il n’y a aucun formulaire à remplir, votre situation est maintenant en règle. Vus avez répondu aux questions que je vous ai poser et il ne m’en faut pas plus, je ne représente pas l’inquisition un simple signalement me suffit amplement. »


Dernière édition par Duncan Mac Dwyken le Ven 12 Juin - 15:31, édité 1 fois
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Message  Vincent Mayfair Mar 9 Juin - 21:51

Il était rare qu’on vienne faire la conversation à Vincent dès le matin. En général, il appliquait cette règle immuable : évite de te faire remarquer. Cependant dès que le constable lui avait poliment expliqué la raison de sa venue, il s’était senti un peu soulagé. Le jeune homme ne tenait pas plus que ça à être l’objet de l’attention. Vincent en était généralement mal à l’aise, ce qui ne faisait que s’accentuer vu la façon intense qu’avait son interlocuteur à le scruter. Heureusement, le londonien avait développé une technique assez efficace. Au lieu de porter son attention sur le regard glacial de Duncan, il fixait une autre partie de son visage : son oreille, ses lèvres, son menton… N’importe quoi d’autre.
Il était vrai que Vincent ne se cachait pas, ni s’essayait de se fondre complètement dans la masse des Ecossais, mais pourtant, comment cet homme avait-il appris son existence ? A moins qu’il ne se soit rendu dans cette auberge par pur hasard…Ce point restait mystérieux.
Duncan Mac Dwyken semblait souvent mettre un point d’honneur à parler de ses origines privilégiées et, ajouté au ton qu’il empruntait pour lui adresser la parole, cela sautait littéralement aux yeux. Toutefois, le jeune homme avait appris que ce genre d’origines ne devait pas forcément se crier sur tous les toits. Et quand bien même il n’en parlait pas, certaines personnes arrivaient encore à le flairer, à le toiser avec mépris ou bien à lui faire des courbettes. Il détestait ce genre d’attitude, que ce soit le zèle ou le dédain.

Vincent Mayfair n’avait pas eu dès le départ la chance qu’il avait maintenant. Bien avant de pouvoir travailler pour son propre compte, il avait du louer sa plume aux journaux londoniens. L’atmosphère enfumée et surexcitée de ces bureaux ne lui manquait vraiment pas. Les journalistes sont des rapaces prêts à tout pour obtenir une information ou bien faire du tort à quelqu’un uniquement pour de l’argent. Autant dire qu’il s’agissait de « prostitution littéraire ». Hélas…il n’y a pas de meilleure motivation pour un emploi que l’argent n’est-ce pas ? Sans doute était-ce également la motivation de Duncan, et sans doute sa tache était aussi ingrate que le fut la sienne. En le regardant de plus près, on pouvait dire sans hésitation, que l’homme avait la tête de l’emploi. Ce regard sévère, ses cheveux coupés courts, son costume impeccable…Tout transpirait l’ordre et le politiquement correct. Néanmoins, il semblait beaucoup moins sévère dans ses propos.


"Je tacherai de m’en souvenir. Laissez-moi vous exprimer ma plus profonde gratitude et, par conséquent, vous offrir ce whisky."

Après avoir brièvement parlé de sa profession, le jeune homme retrouva suffisamment d’assurance pour oser regarde son interlocuteur dans les yeux. Désormais ces deux cercles sérieux et austères ne l’inquiétaient pas plus que le thé qui était en train de refroidir dans sa tasse. Etrangement, Vincent eut l’impression que les rôles durent inversés et que Duncan était à présent mal à l’aise. Peut-être n’était-ce qu’une impression, comment une nouvelle aussi insignifiante aurait pu troubler cette force de la nature ? Quelque chose d’autre devait le préoccuper. Sir Mac Dwyken enchaîna alors sur une de ces longues phrases dont lui seul semblait connaître le secret. Comme à chaque fois que le constable ouvrait la bouche, le jeune homme en apprit d’avantage. Donc il y avait un cercle de lettrés à Woodhill ? Il l’ignorait. Peut-être irait-il faire un tour de ce côté. Lorsqu’il aborda le thème de la ville, le jeune homme lui adressa un sourire candide, presque amusé. Evidemment, ca ne faisait pas un pli.

"Une fois de plus, c’est rigoureusement exact. La capitale m’exaspère et étouffe toute créativité. "

Bien qu’il ait d’excellents souvenirs de Londres, il fallait avouer que ces derniers temps, la ville était tombée aux mains des économistes. On ne parlait plus que de chiffres et de bénéfices…Ou était le rêve et la philosophie dans tout cela ? Depuis quelques temps, il ne s’y sentait plus chez lui. D’où son exode vers la campagne, autant dire un retour aux origines. L’écrivain avait l’intention de changer la vision du monde sur l’Ecosse. Néanmoins, Duncan l’avertit d’un point important. Le manoir McGee. Cela ressemblait presque à une mise en garde…Peu importe les avertissements, Vincent Mayfair n’allait pas se décourager pour si peu. Il rêvait de se rendre là-bas et de découvrir ce qui s’y tramait véritablement. C’était si excitant, tout autant que de s’emparer du fruit défendu. Cependant, il passa sous silence son véritable dessein et se contenta d’acquiescer.

"Je vous remercie de vos conseils. Vous m’êtes d’une aide précieuse, Sir Mac Dwyken"

Il avala une gorgée de thé et s’intéressa d’avantage à la profession du constable, à l’aide d’une question qui paraissait tout à fait innocente.

"Dîtes-moi. Cela ne doit pas être facile au quotidien d’être constable à Woodhill. Surtout en ce qui concerne ce fameux manoir…Il semble qu’une certaine tension règne au sein du village, je me trompe ? "
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Message  Emile Lepage Mer 10 Juin - 19:10

    Cela faisait bien une heure qu’Emile se battait avec la chambre. Pas une seule seconde, cependant, le vaillant canadien n’avait baissé sa garde. Dès l’ouverture, l’aubergiste lui avait proposé une aide que l’albinos avait courageusement refusé, s’attelant dans un premier temps à retrouver les hostie de valises de ce sacré tabarnak de crisse de Bradbury qui n’auraient dues se trouver que dans un coin vacillant de la pièce, ou sous le lit double, ou triple, ou dans cette sacrée nom d’une pipe d’armoire dont la poignée lui donna du fil à retordre. Heureusement, un client eut besoin des soins du patron qui pu l’abandonné dans son périple d’ivrogne, dansant tel un funambule sur un fil lâche par temps de grand vent, le visage grave, la langue sortie, montre de son application à la tâche, fourrant sans vergogne le moindre vêtement, la moindre babiole, dont les livres lourds de l’étudiant en mathématique, dans les deux grosses valises usée qui dansaient sur le matelas.

    CLAC ! La dernière fermeture s’était enfin verrouillée. Il fallait qu’il se dépêche de retourner au manoir avec son précieux chargement. Ce n’était pas la première fois qu’il faisait cela, mais il avait arrosé un succès de chasse plus que de raison la veille et c’était permis de s’offrir le final ce matin par de bonnes rasades de whisky qui lui sonnaient maintenant l’angélus en concert privé. Il était d’habitude robuste mais regrettait maintenant d’avoir surestimé ses capacités en se saoulant au lendemain d’une cuite. En effet, le souvenir brumeux de l’appel d’un client pour l’hôte de ces lieux impliquait des témoins là où il préférait s’en passer, d’autant plus que l’alcool qui remplaçait son sang n’allait pas l’aider pour la discrétion. Il se frotta le front d’une main, fermant les yeux dans une profonde concentration. Il avait pu finir de remplir les valises et donc dessaoulé un peu, il pourrait donc normalement finir sa mission sans problème, ce n’était après tout qu’un transfert d’effet personnel, rien de grave au demeurant.

    BADABOUM ! Emile était sur le cul, littéralement. Il lui avait suffit de rater une marche, calice ! Une seule ! Et le voilà qui trônait en bas des marches une jambe chevauchant une des malles, l’autre étant resté au bout de sa main mais s’étant ouverte.


    "Houlàlà…", fit il en se relevant, ramassant sa casquette en se frottant le coccyx.

    "Mais c’est qu’elles commencent à me faire crisser en tabarnak ces boboches, j’avais bien besoin de calvaire de flagosses." Il continuait à maugréer. "Je m’en vais te serré tout ça moi…"

    Il commença alors à ramasser les possessions éparses d’Edward Bradbury sans avoir remarqué la présence de l’écrivain et du constable.
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Message  Duncan Mac Dwyken Ven 12 Juin - 15:56

L’interlocuteur qui faisait face au constable n’était guère loquace, Duncan ce serait attendu à une conversation plus importante avec un écrivain. Généralement ce sont des personne que l’on difficilement empêcher de parler, ils avaient toujours de nombreuse choses à raconter, mais Vincent lui ce contentai de réponse plutôt courte et claire. Aucun grand discours n’apparaissait même lorsqu’il parlait de son travail qui devait plutôt être une passion. Il devait surement avoir des choses à cacher pour ne pas ce mettre plus en avant, à moins que ce ne soit que le résultat d’une timidité maladive. Cependant il ne manquait pas de politesse voilà qu’il voulait lui offrir sa consommation, l’écossais était tout à fait capable de ce l’offrir et surtout il ne voulait pas que ce soit un nouveau venu qu’il lui offre. La méfiance était un trait de caractère du constable et même un simple verre offert il n’en voulait pas, dieu seul savait ce que l’on pouvait attendre en retour. Duncan ce contenta donc de faire un signe polit de la main pour lui signifier que ce n’était pas la peine de vouloir le remercier.

La rencontre entre les deux hommes venait maintenant de prendre un nouveau tournant, l’écrivain osait maintenant soutenir son regard. Duncan n’en demandait pas plus, il souhaitait qu’il ce sente en confiance, que l’étranger ce laisse aller au gré de la conversation pour en dire un maximum sur lui et sur les motivations qui l’avait poussé à venir dans ce petit village de campagne perdu plutôt qu’un autre. Si le constable savait quelque chose c’est que l’être humain n’agissait que rarement sans raison, les personne qui ce laissait porté par les flots de la vie était très rare, cet écrivain n’en faisait d’ailleurs surement pas partie. Un sourire en coin finit par orner le visage de Duncan lorsqu’il apprit qu’il avait encore mit dans le mille quand au recherche d’inspiration de l’écrivain. Décidément quelque chose clochait, il avait fait cette réflexion de façon tout à fait anodine et lui venait l’apuyer. Quelque chose de plus gros ce cachait dans ses beau sourire emplit de politesse qui ne cessait d’apparaitre, la question était : « mais quoi ? »

Cet homme si il souhaitait à simplement fuir les grandes villes n’avait pas à traversé la moitié du pays, maintenant c’était une absolu certitude, cet homme avec tant de classe Londonien de surcroit ne serait jamais venu ce terrer dans la profonde écosse et à Woodhill si il n’avait pas eu d’excellente raison. Le constable finirait par la découvrir d’un moyen ou d’un autre, les secret était déjà en assez grand nombre dans ce petit village, ce n’était pas la peine que d’autre viennent ce rajouter à la pile déjà importante. Duncan bu une nouvelle gorgé du divin nectar qui remplissait son verre tout en écoutant les remerciements de Vincent quand à ses conseils, des paroles qui sonnait bien creuse, il était évident que l’homme connaissait déjà bien la région. Dans le cas contraire il ce serait intéresser un peut plus à ce que le constable lui avait dit, il ce serait intéresser un peut plus à sa mise en garde, mais la à sa façon de parler il était certain qu’il souhaitait voir ce manoir, peut être connaissait t’il de monde là-bas, ou alors la rumeur grandissante de ce lieux l’aurait attiré pour dieu seul sait qu’elle raison. Puis vint une phrase qui intrigua grandement l’écossais :

"DITES-MOI. CELA NE DOIT PAS ETRE FACILE AU QUOTIDIEN D’ETRE CONSTABLE A WOODHILL. SURTOUT EN CE QUI CONCERNE CE FAMEUX MANOIR…IL SEMBLE QU’UNE CERTAINE TENSION REGNE AU SEIN DU VILLAGE, JE ME TROMPE ? "

Un ton anodin certes mais dans lequel pointait la curiosité, la recherche d’information et quoi de mieux que de questionner quelqu’un qui est censé tout connaitre dans le coin. Duncan ce prit une nouvelle gorgée de whisky, puis il redressa ses favori avec le plat de sa main avant de ce décider à bien vouloir lui répondre d’un polit :

« La vie d’un constable est très calme en campagne et c’est encore plus vrai à Woodhill, bien sur nous avons notre lot de petit problème mais rien de bien grave. C’est un village on ne peut plus calme. Quand à ce fameux manoir il est juste déconseiller de trop l’approcher en raison des parties de chasse qui s’y organise. Je ne voudrais point avoir à retrouver votre corps sur le domaine car vous auriez commit l’imprudence de errer dans leur domaine. Un accident de chasse est s’y vite arriver, même en campagne les accidents existent. »

Duncan comptait pas du tout renseigner plus que de mesure un nouvel arrivant, il suffirait qu’il soit au courant et parte ensuite du village prévenir la moitié de la grande Bretagne pour attirer la moitié des fanatique de l’île, les habitants du manoir ne le voudrais pas, les habitants en serait peut être enchanté, mais Duncan lui serait vraiment énerver si une tel chose ce produisait. Il avait donc prit grand soin d’appuyer sa dernière phrase, son sourrire en coin avait disparut et son visage c’était refermer comme à son arriver. Il représentait la loi ici, il n’avait en effet que peut de pouvoir mais il en userait pour tenter de grader l’équilibre fragile qui existait ici en place. Le constable finit par reprendre la conversation sur un ton redevenu très doux :

« On a quelque tension certes mais ce sont celle d’un village qui travaille la terre, ils ce demandent tous comment ce passeront leur prochaine récolte je suis sur que vous pouvez le comprendre Monsieur Mayfair, vous venez de la ville mais un homme instruit comme vous doit savoir ce qui ce passe en cas de mauvaise récolte …»

L’écossais lui connaissait sa très bien il avait passé sa jeunesse à craindre les saute d’humeur de la nature qui était censé le nourrir pour qu’il survive. Duncan n’avait cependant pas finit et cette pause fut plus que voulut et il profita de ce court laps de temps pour durcir son regard et mettre touts son attention sur l’écrivain.

« ... De vilaine rumeur serait-t-il parvenu jusqu’à vos oreilles ? Auriez vous entendu des ragots quand à une tension propre à Woodhill ? »

Duncan voulait la vérité sur ce point et il ne laissera pas cet homme s’en sortir par une simple pirouette vocale. Mais son attention fut détournée par un grand bruit en direction de l’escalier de l’auberge. Quelqu’un venait de chuter et aussitôt le regard du constable ce détourna à la vitesse d’une balle de fusil pour voir ce qui ce passait et vit le garde chasse du manoir Mac Gee dans une posture plutôt loufoque ainsi empêtrer dans les affaires qui venait de ce rependre sur le sol. Pourtant il nu aucun rire qui sortie de sa bouche, la première chose qui ce passa fut une inspection visuel des escaliers pour voir si ce n’était pas un acte de malveillance d’un villageois. L’escalier étant vide il devait s’agir d’un banal accident mais il préférait s’en assure. Ce fut d’une voie rauque et grave changeant nettement de son taux de conversation jusqu’à maintenant qu’il parla, on pouvait réellement sentir le constable maintenant :

« Un quelconque problème monsieur Lepage ? Où vous rendez vous de si bon matin ainsi fardé ? Et comment diable un homme comme vous à bien put chuter ? »
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Message  Vincent Mayfair Ven 12 Juin - 21:59

Il est vrai que Vincent Mayfair n’avait jamais eu de don pour les contacts sociaux, ce qui avait grandement exaspéré le patriarche de la famille, qui le considérait dès lors comme un oisillon faible et craintif. Heureusement depuis, il avait surmonté ces pleurnicheries d’enfant et cette timidité contrariante. Le temps guérit parfois ce genre de travers, pensait son père avec raison. Malgré ces changements, le jeune homme restait replié sur lui-même, songeur le plus souvent. Si Vincent devait exprimer tout ce qu’il pensait, et bien, il ne cesserait jamais de parler. Ce serait un flot ininterrompu de mots, révélés au grand jour. Est-ce mal de garder ses réflexions pour soi ? Il les chérissait comme un million de roses et les cultivait dans le jardin secret de son esprit. De profession, l’écrivain savait qu’aucun mot prononcé n’est anodin. Certains mots peuvent faire bien plus mal qu’un coup de poignard, et aucun silence ne peut guérir les dégâts qu’ils ont engendrés. Une fois énoncé, il est impossible à nos lèvres de les rattraper. Ils se faufilent, circulent et peuvent être perçus par des oreilles étrangères et mal intentionnées. C’est pourquoi Vincent Mayfair pesait chacun de ses mots, avec la précision et le soin d’un horloger, bien qu’il s’autorise parfois quelques écarts. Les mots sont précieux. Il n’y avait rien de pire que les dénaturer, ou bien les expulser vulgairement et à tout bout de champs, jusqu’à ce qu’ils perdent leur signification, comme le faisaient si bien les individus qui parvenaient à étaler très vite et très bien un large éventail de pensées sans valeur.

Duncan Mac Dwyken refusa poliment son offre d’un geste. Le londonien n’insista pas, espérant ne pas l’avoir heurté dans son orgueil. Car c’était l’impression qu’éprouvait Vincent à son égard. Il devait s’agir d’un homme fier et orgueilleux. Le londonien admirait ce genre de qualité, qui, une fois mesurées, suscitaient le respect et l’admiration.

Si Vincent s’était arrêté à Woodhill, c’était évidemment en raison de ce mystérieux manoir. En revanche, ses intentions n’étaient pas mauvaises, il s’agissait d’une curiosité sincère. Rien à voir avec le genre de touristes qui cherchaient le sensationnel, le scoop ou bien le morbide. Il s’y intéressait de façon plus naturelle, d’où venaient-ils, qui étaient-ils vraiment ? Ce genre d’énigme excitait son imagination, lui procurant les rêves les plus fous. Cependant il ne comptait exploiter ce secret. Quelqu’un d’inconscient s’en servirait à mauvais escient pour en faire un phénomène de foire. Pas Vincent. La seule chose qu’il souhait, c’était d’être intimement lié à ce mystère, d’en apprendre d’avantage sur ces marginaux. Particulièrement sur la raison qui les poussait à s’exclure de cette façon. Le jeune homme interrogea le constable de façon suggestive, bien que sa question se révélait éloquente une fois exprimée.
Son interlocuteur lui répondit d’un ton à la fois poli et ferme. Evidemment à quoi d’autre pouvait-il s’attendre. Des mises en garde, des avertissements…La seule chose qui différait entre le récit de Duncan et celui des villageois était le motif. A cause de la chasse. D’autres personnes s’étaient montrées beaucoup moins rationnelles, mais une fois qu’ils avaient remarqué l’intérêt que portait le jeune homme pour les habitants du manoir, la plupart lui avaient prédit une mort précoce. Par contre, ils ignoraient l’entêtement du londonien. De plus ce genre de « menaces » n’avaient aucun effet pour un citadin, qui vivait constamment dans ce que les médias nommaient « l’insécurité et la violence urbaine ». Il faudrait être plus inventif pour parvenir à l’en dissuader.

Le constable enchaîna d’une voix plus tranquille. « Je suis sur que vous pouvez le comprendre Monsieur Mayfair, vous venez de la ville mais un homme instruit comme vous doit savoir ce qui ce passe en cas de mauvaise récolte …» Les longs doigts du jeune homme se posèrent délicatement contre la tasse en faïence. Comme il le faisait quand il était petit, pour se réchauffer les mains lorsqu’il avait froid, tout en respirant les effluves de thé. Ces paroles le mirent un peu mal à l’aise. Effectivement tout le monde n’avait pas la chance d’être né avec une cuillère en argent dans la bouche. Des populations souffraient actuellement de la misère alors que lui se prélassait dans une jolie auberge écossaise… Quelle injustice. Son regard dériva lentement dans un égarement mélancolique.


"Oui, hélas. J’espère que leurs craintes ne sont pas fondées. "

Le constable n’était pas dupe. Il avait tout de suite comprit où il voulait en venir, l’homme le fixant intensément avec ces yeux durs, sévères et accusateurs. Evidemment qu’il avait entendu parler de Woodhill quelle question ! Seulement il sentait son aplomb fondre comme neige au soleil, perdant ses moyens face à ce regard glacial et soutenu. Le jeune homme ne désirait pas mentir, mais avouer toute la vérité sur sa curiosité, sa fascination ne lui aurait certainement pas valu la sympathie de l’homme de loi. Autant dire qu’il était fait comme un rat. Le salut de Vincent Mayfair vint subitement, par une succession de craquements sourds et bruyants qui interrompirent leur conversation. Etait-ce le hasard ou une intervention divine. Le jeune homme ne se posa même pas la question, s’inquiétant d’avantage pour la masse aux cheveux blancs gisant sur le sol, après une dégringolade périlleuse dans les escaliers avec une grâce toute pachydermique.L’homme, qui vu sa couleur de cheveux devait être assez âgé, grommela dans une langue inconnue pour le jeune homme. C’était de l’anglais ? Peu importe, la chute avait certainement du être douloureuse. Le londonien se leva sensiblement de sa chaise, l’air effaré, tandis que Duncan s’adressait à lui d’un ton grave et suspicieux. Vincent, encore surpris par la violence de la chute, s’inquiéta d’avantage pour le dénommé Lepage.

"Monsieur ?! Vous allez bien ? Vous n’avez rien de…"

Au moment où il prononçait ses mots, l’homme se retourna, et Vincent croisa ses pupilles fendues à la teinte peu commune, ses oreilles légèrement pointues, les canines saillantes comme celles d’un loup mais surtout un visage lisse. Il ne s’agissait donc pas d’un vieillard. Surpris par cette découverte, le jeune homme en était resté pantois. Après quelques secondes de silence, il termina enfin sa phrase, encore un peu ébahi par ce qu’il voyait.

"cassé …?"
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Message  Emile Lepage Sam 13 Juin - 14:42

    Emile ramassa avec des gestes chaotiques les vêtements et les livres aux sujets complexes quoi ne pouvaient être les siens, quand il entendit les questions du constable :

    "Un quelconque problème monsieur Lepage ? Où vous rendez vous de si bon matin ainsi fardé ? Et comment diable un homme comme vous à bien, pu chuter ?"

    Il s’arrêta brusquement. L’homme de loi était ici, voilà qui n’allait pas arranger ses affaires. Une autre personne était présente, se pressant de lui venir en aide.

    "Monsieur ?! Vous allez bien ? Vous n’avez rien de…"

    La question resta en suspend quand le canadien regarda son interlocuteur, celui-ci, à première vu un citadin loin de chez lui, comme nombre de visiteur du village, tira alors un visage surpris, et un peu bête du point de vu d’Emile.

    "…cassé… ?"

    "Hein ? Ho, non !" Fit-il, oubliant alors le policier. "Vous inquiétez donc pas va, mes foufounes ont amorti la chute. Je me suis juste enfargé, c’est tout."

    Il finit de remplir rapidement la valise et la referma, s’aidant de celle-ci pour se relever.

    "Et voilà, vous voyez ?" Dit-il en prenant une valise dans chaque main. "Tout est normal, tout va bien. Mais vous seriez-tu pas dans votre assiette, dites voir ?"

    Le gardien souriait bêtement, encore sous l’effet du whisky, et jetait des regards d’enfant qui cache quelque chose à l’imperturbable MacDwyken, tout en essayant de fixer l’inconnu dans les yeux. *Ciboire, là tu t’enfonce, change donc ton fuse d’épaule avant d’être en tabarnak.*

    "Tout va bien, m’sieur MacDwyken !" Lança-t-il trop fort en saluant le représentant de l’ordre d’une main, lâchant par ce fait une valise qui tomba dans un grand fracas, ayant oublié qu’il la tenait. "Câlisse !"

    Il la ramassa et, se tenant droit comme un I, les joue rouge et l’air involontairement jovial, face à l’écrivain :

    "Ben, bé, c’est pas tout, mais…je vais m’en retourner au manoir, moi. Bonne journée."

    Puis il commença un déplacement latéral peu naturel vers la porte de l’auberge qui, au rythme où il progressait, était encore loin.
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Message  Duncan Mac Dwyken Jeu 18 Juin - 17:18

Le constable s’apprêtait à presser comme un citron cet écrivain pour en savoir plus, mais les hasards de la vie avait fait que sa n’arriverait pas. Il aurait tant espérer savoir ce qui ce racontait dans le reste de l’île pour ce préparer, lui faire cracher le morceau sur ses véritable intention, sur sa présence en ses lieux. Cependant l’arrivée « sonore » d’un des résident de ce manoir quelque peut particulier avait tout gâché. Après avoir vivement tourné la tète pour voir ce qui ce tramait dans ses murs il reporta son attention l’écrivain, il avait laissé passer sa chance. Vincent était maintenant complètement fixer sur Émile et sur ses « particularité » physique. La conversation avait été close, l’écrivain ne manquait pas de chance sur ce coup, ce n’était pourtant que partie remise il l’aurait un jour dans un endroit où personne viendrait les perturber, encore moins les interrompre. Duncan était pourtant frustrer, il était en train de tapoter de l’index son haut de forme, était ce un signe de réflexion ou de nervosité seul lui le savait ? il était cependant tirailler entre l’envie d’en savoir plus sur ce nouveau venu et sur ses interrogations quand à la présence du gardien du manoir à l’auberge ainsi charger. Vincent quand à lui commençait à ce lever de sa chaise pour s’enquérir de l’état de « l’accidenter », un geste qu’on pourrait qualifier de noble, pourtant ses paroles come ses geste s’arrêtèrent en voyant à qui il avait en face de lui.

Duncan quand à lui finit son tapotement laissant sa main sur son haut de forme, il connaissait que trop bien cette réaction, il avait eu la même à la rencontre du premier d’entre eux, de la stupeur mêlé à un de la crainte voir même un soupçon de peur de cet inconnu. Encore maintenant il avait du mal mais il savait cacher ses appréhensions pour faire son travail dans son propre intérêt avant celui des autres. Une furieuse envie le tenaillait maintenant celle de lancer un jolie bienvenue à Woodhill un village pas comme les autres à Vincent. Il voulait voir ce qui ce tramait ici c’était sur et bien il était servit, mais apprécierait t’il ce qui lui tombait sur le coin de la figure ou partirait t’il en courant ? La réponse ne tarderait pas à venir et la réaction du constable aussi. Son tapotement repris bien trop de question et de doute traversait son esprit il y avait quelque chose de bizarre ici. Un habitant de la résidence Mac Gee était ici et c’était trop calme, il ne s’en plaignait pas mais c’était cependant bizarre. Un calme précédent la tempête peut être. Émile était peut être un poil trop nerveux et maladroit pour une heure si peut avancer, l’écrivain peut être pas assez surpris, le tavernier pas assez outrer d’une tel présence, bref sa clochait.

Émile était en train de parler avec le vrai noble, sa façon de s’exprimer était d’ailleurs toujours aussi horrible et incompréhensible, l’écossais n’arrivait pas à s’y faire. Il finit d’ailleurs par le saluer laissant tomber à nouveau une valise. Il était décidément bien tète en l’air aujourd’hui, quand il annonça son départ Duncan ne l’entendit pas de cette oreille. Le constable finit par prendre sa canne et ce leva, vu la vitesse à laquelle ce déplaçait le gardien il ne mit que peut de temps à arriver à ses coté. Il ne souhaitait pas le voir ainsi disparaitre et tanpis pour la préservation du « secret » du village il était déjà passablement éventer et il n’arriverait pas à faire croire à ce Londonien que ce cher Lepage était un cas isolé, surtout qu’il avait déjà annoncé son retour au manoir. Duncan était bien trop homme à tout contrôler pour laisser quelqu’un d’aussi « louche » aussi rapidement. Ce fut d’un ton aimable mais sec qu’il prit la parole :

« Bien le bonjour monsieur Lepage, je suis fort aise de voir qu’aucun tracas fait suite à votre chute. Il n’est cependant guère prudent de reprendre la route aussi vite reposé un moment. Le Constable que je suis serait honorer de vous conviez à sa table. Vous boirez bien quelque chose avec nous ? »

Tout en parlant Duncan avait posé sa main libre à plat dans le dos du freak et appuyait légèrement comme pour le pousser vers la table. Son invitation n’en était guère une d’ailleurs juste une proposition laissant guère le choix et si elle était refuser il ne manquerait pas de le suivre pour en savoir plus. Le gardien des Mac Gee qui transportait des valises en provenance de l’auberge était intriguant, on pourrait presque penser à un vol car il était certain que ce n’était pas ses affaires et il était bien trop nerveux, mais il ne devait pas être aussi bête que sa pour oser le faire en plein jour, lui qu’on repérait à vingt lieus à la ronde. Duncan finit par montrer une chaise libre à la table ou trônait encore son haut de forme attendant de voir ce qu’il ce passerait. Il prit la parole en attendant la réponse du freak bien qu’il espérait bien avoir fortement aiguiller son choix en prononçant sa fonction plutôt qu’en disant « le gentilhomme » :

« Monsieur Mayfair vous ne verrez aucun inconvénient à rencontrer une personne de plus en ce jour ? »

[hrp autant pour moi pour le retard mais dur dur de trouver un ordinateur en ce moment.]
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Message  Vincent Mayfair Lun 22 Juin - 19:33

A ce moment, l’écrivain éprouvait tellement de gratitude à l’égard de son sauveur, qu’il lui aurait sauté dessus, bien que ce genre d’élan d’affection ne lui soit étranger. Quoiqu’il en soit il lui en était vraiment reconnaissant de l’avoir sauvé des griffes de ce constable avide de réponses, bien qu’il soit un peu rebuté par sa façon de parlé. Mais comme sa surprise fut grande après avoir détaillé l’inconnu. Il l’avait d’abord pris pour un vieillard à cause de ses cheveux blancs, mais en réalité il s’agissait d’un homme adulte, plutôt jeune, aux traits étrangement lupin. Son apparence déclencha une sorte de fascination dans l’esprit de Vincent. Il n’avait jamais vu cela auparavant…c’était tout à fait…stupéfiant. Quand l’homme lui répondit, un point d’interrogation semblait apparaître sur son visage. Mais quel était ce dialecte ? Il comprenait la moitié de ce qu’il disait. Heureusement son bienfaiteur ne lui accorda pas l’option de répondre. Il s’adressa directement à Duncan, qui paraissait bien le connaître pour lui parler d’un ton aussi familier. Le dénommé Lepage tenta aussitôt de prendre la poudre d’escampette – décidemment le constable savait mettre les gens mal à l’aise - mais doté d’une maladresse plus que douteuse en cette heure de la journée, Emile fit tomber une valise dans un bruit sourd. Il le ramassa, le visage subitement rougit et s’apprêtait à filer après avoir baragouiné quelques mots. Pendant ce temps, Vincent s’était déjà assis de nouveau sur sa chaise, un peu plus serein, après cette rencontre troublante et fracassante.

Mr Mac Dwyken quant à lui, ne semblait pas prêt à les laisser partir. En effet Vincent soupçonna que sa proposition ne soit pas uniquement désintéressée…Le ton qu’il avait employé était ferme et insistant, possédant peu de subtilité et ne laissant aucune porte de sortir à Emile Lepage, vu la façon dont il joignait le geste à la parole. A quoi jouait-il ? Quelle était son intention ?Le jeune homme avait à peine eu le temps de réfléchir à ces révélations…Un homme qui ressemble à un loup ? Vincent Mayfair observait la scène, l’air un peu absent. Le constable l’interpella, le sortant de sa torpeur familière. Vincent releva aussitôt les yeux vers l’homme et répondit naturellement, bien que toujours un peu dans la lune :


– Non, non, pas le moindre…Monsieur Lepage c’est exact?, il prononça son nom de façon hésitante,est le bienvenu à cette table…

De toute évidence ce simple petit-déjeuner matinal évoluait peu à peu en quelque chose de louche. Cependant, la bienséance voulait qu’il invite cet homme à sa table, acceptant de ce fait la proposition du constable. En résumé, il n’avait pas le choix. Il regarda l’homme aux cheveux blancs et lui adressa un sourire aussi chaleureux qu’il le pouvait. Bon et bien, autant voir ce que Duncan leur réservait à tous les deux, étant donné qu’il n’y avait pas vraiment d’échappatoire possible.

- Je me ferai un plaisir de vous offrir un verre, monsieur.
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Message  Emile Lepage Lun 29 Juin - 12:26

    "BIEN LE BONJOUR MONSIEUR LEPAGE, JE SUIS FORT AISE DE VOIR QU’AUCUN TRACAS FAIT SUITE A VOTRE CHUTE. IL N’EST CEPENDANT GUERE PRUDENT DE REPRENDRE LA ROUTE AUSSI VITE REPOSE UN MOMENT. LE CONSTABLE QUE JE SUIS SERAIT HONORER DE VOUS CONVIEZ A SA TABLE. VOUS BOIREZ BIEN QUELQUE CHOSE AVEC NOUS ?"

    La main de MacDwyken venait de se poser sur l’épaule d’Emile et l’invitait cordialement mais fermement à le suivre. Encore embrumé par la boisson mais conscient que la fuite ne le mènerait à rien, le vaillant canadien suivit le mouvement, ce concentrant avec peine sur la teneur des propos des deux comparses avec qui il risquait bien d’augmenter son taux d’alcoolémie.

    "MONSIEUR MAYFAIR VOUS NE VERREZ AUCUN INCONVENIENT A RENCONTRER UNE PERSONNE DE PLUS EN CE JOUR ?"

    "NON, NON, PAS LE MOINDRE…MONSIEUR LEPAGE C’EST EXACT ?...EST LE BIENVENU A CETTE TABLE…"

    L’acolyte présumé des forces de l’ordre avait l’air aussi à l’aise que le garde chasse, ce qui fit penser à Emile qu’il n’était peut être pas le seul à être dans une situation inconfortable.

    "Bé, c’t’a dire…" balbutia-t-il sans trouver de prétexte de sortie, s’asseyant comme une masse lesté de ses deux lourdes charges.

    "JE ME FERAI UN PLAISIR DE VOUS OFFRIR UN VERRE, MONSIEUR."

    Puisqu’il était convié entre gentlemen, il se devait de faire bonne figure, ne serait-ce que pour le manoir et pour palier à son manque de discrétion. Etait-ce un résonnement normal venant d’une personne comme lui ou une simple très mauvaise idée née du whisky et de la tension ambiante ? Toujours est-il qu’il énuméra, plus qu’il ne dit, fixant sérieusement un point dans le vide, droit devant lui, de manière appliqué et scolaire :

    "Et bien, Messieurs, je crains ne pouvoir vous être de très bonne compagnie car, voyez vous, je suis déjà bien brossé."

    Emile releva les yeux, passant d’un interlocuteur à l’autre avec un air d’enfant se demandant si son plan avait marché, puis ramenant son poing devant sa bouche.

    "Hum…Je prendrais ben manque un whisky, si ça peut vous plaire."

    [Désolé du retard, de nombreux impondérables...]
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Message  Duncan Mac Dwyken Mer 8 Juil - 17:20

Tout les protagonistes semblait on ne peut plus d’accord pour cette rencontre, même si celle-ci semblait quelque peut … forcé ? Oui c’était le terme qu’il convenait d’utiliser, Duncan l’avait véritablement forcé, il était rare de tomber sur des gens aussi cachotier. Le constable venait d’en trouver deux et les gens qui avait des secrets il n’appréciait guère, il était comme sa bien qu’étant dans cette fonction depuis peut il voulait tenter de contrôler un maximum de chose. Il fallait pour lui toujours étouffer les problèmes dans l’œuf, une chose qu’il ratait bien souvent d’ailleurs. Une fois que le garde chasse eu prit place à la table le constable prit enfin le temps de s’assoir, d’un geste lent il ramena son haut de forme face à lui, ce fut tranquillement qu’il posa sa cane juste à coté. Il prenait son temps mais ce n’était que pour mieux observer les deux personnes qui lui faisaient face. Après tout il avait face à lui un homme lettré qui connaissait le monde auquel il prétendait appartenir, il risquait de le percer à jour s’il n’agissait pas avec précaution. Il avait aussi l’un de ses résident du manoir Mac Gee, bien que Duncan n’avait que peut de préjuger il ne pouvait s’empêcher d’avoir un certain dédain pour ses gens trop différent. Il n’en montrait rien certes, mais il pouvait s’empêcher de pensé qu’ils avaient tous un quelque chose d’indéfinissable et inhumain.

Pourtant il était le constable et il devait montrer l’exemple si il ne voulait point voir tourner les relations entre les villageois et les freaks au bain de sang. Lorsque Émile ce décida enfin à prendre un verre il finit signe au barman de resservir la même chose à tout le monde, tout précisant d’un geste des doigts de doubler ce qu’il avait prit précédemment. Leur commande arriva promptement et ce retrouvèrent sur la table, le constable poussa du dos de la main le verre de whisky face au freak, puis ce fut au tour du thé de l’anglais de subir le même sort. Emile pensait ne pas être d’une bonne compagnie et il n’avait pas hésité à le faire savoir, mais Duncan n’en avait rien à faire, il était dans l’auberge à une heure matinale et chargé comme un mulet, il avait des gestes plutôt suspects de l’homme pressé. Il était donc logique que Duncan s’intéresse à lui et surtout le constable voulait savoir tout ce qu’il y avait à savoir sur ces deux lourdes valises, il fallait avouer que c’était un home quelque peut têtu et obstiner mais il ce décida enfin à prendre la parole d’un ton calme et en prenant le temps de parler en articulant correctement toutes ses syllabe :

« Un homme quel qu’il soit est toujours de bonne compagnie si on prend le temps de l’écouter, je souhaite d’ailleurs vous écouter tout deux, donc comment pourrais je trouver une meilleur compagnie. Que diable vous amène-t-il en ces lieux de si bon matin ? Et pourquoi être ainsi farder ? Auriez vous décidé de ramenez un nouvel occupant dans le manoir ? Je doit dire que votre présence m’intrigue. »

Le Ton était donner les questions lancer il ne restait plus qu’à décortiquer les réponses pour les analyser, l’un des avantage d’être un fieffer menteur était de pouvoir reconnaitre les autres menteur lorsqu’on en croisait. Vincent par exemple n’était pas vraiment un menteur mais il mentait par omission dirons nous, il cachait des choses restait à savoir quoi. Le constable sentait une longue journée de plus pointer son nez sans oublier de terrible maux de tète à essayer de savoir de choses qu’on comptait lui cacher. Mais il reprit la parole en chassant cette pensée dans un coin de son esprit :

« Je manque pourtant à tous mes devoir monsieur Mayfair je vous présente monsieur Lepage le garde chasse du manoir. Monsieur Lepage voici monsieur Mayfair un écrivain qui nous vient de Londres. »

[hrp autant pour moi pour l’attente problème d’ordi qui sont maintenant régler je reposterai donc plus régulièrement/hrp]
Duncan Mac Dwyken
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Fier Constable de Woodhill
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