~° Description °~

La chambre de Randolph Bickerton se situe tout au fond du couloir, la dernière porte à gauche.

Plutôt petite, étroite, exigüe, ou quelqu'autre adjectif que l'on puisse employer, elle n'en reste pas moins confortable. Les murs sont tapissés de ce papier épais, lourd, aux couleurs chaudes, légèrement ocre. Ou bien est-ce dû à la vétusté de l'endroit, et au ménage qui y est fait de façon purement aléatoire ? Qu'importent les raisons, les effets sont là. Un lit en armature en fer forgé est placé dans un coin, à gauche en entrant, ménageant un espace de repos certes légèrement spartiate, mais offrant tout le confort que l'on puisse désirer lorsque l'on est éreinté. La table de chevet comprend le nécessaire de toilette, à savoir un broc et un pot. Le mur opposé au lit présente une fenêtre devant laquelle est situé une petite table, qui sert aussi bien d'écritoire, de bureau que de table à manger... A gauche de l'ouverture vitrée donnant sur le monde, et laissant les rayon du soleil pénétrer dans la petite chambre, se trouve un miroir rond, dont Randy se sert exclusivement pour vérifier son nœud de cravate, ou que ses bretelles sont bien positionnées... Encore que, en ce qui peut concerner le bas de sa "livrée" - comme Randolph appelle son costume, presque familièrement - il use plus volontiers du miroir de l'armoire située face à la porte, à droite de la fenêtre.

Le sol, un bon plancher, grince volontiers au niveau du lit, ce qui fait que la personne située à l'étage inférieur peut savoir si le serviteur se lève ou non, ce qui, soyons d'accord, est d'un intérêt tout à fait relatif....

De lourds rideaux étouffent les rayons du Phébus luisant, laissant planer dans la pièce une atmosphère tamisée, presque étouffante.